TT 45

La tombe TT 45 a été taillée à l'époque d'Amenhotep II (1427-1400 avant J.-C.) pour Djehouty.
L'aile gauche de la pièce, qui n'avait pas été décorée à la XVIIIe dynastie, est de type ramesside, ce qui se voit, par exemple, au niveau de la frise qui surplombe le décor : à la classique frise de khakerou de la XVIIIe dynastie
succède une frise plus complexe montrant Djehoutyemheb et son épouse en adoration devant Anubis (aile sud, murs est et ouest, vue db-853), ou une alternance de tête de la déesse Hathor et de quelques khakerou

TT 45
La chapelle de Nefertoum
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L'emblème de Nefertoum, une fleur de lotus bleu ouverte surmontée de deux hautes plumes, est fixé à l'extrémité d'un mât en train d'être redressé par des rois morts (vue yr-08). De chaque côté se trouve un pare-soleil dressé. L'ensemble est fixé à un traîneau par des poteaux de hauteur variable terminés par une tête de faucon. Le tout est placé sur un reposoir dont seule la partie haute a survécu. Le transport de l'emblème de Nefertoum est un épisode de la fête de Sokar telle qu'on peut la voir représentée dans la deuxième cour du temple de Medinet Habou, mur est et sud, précédant la barque de Sokar.
Nefertoum apparaît dans les mythes de la création sous forme du jeune enfant solaire qui sort de la fleur de lotus bleu. C'est donc un dieu solaire qui, à Memphis au Nouvel Empire, sera rapproché du dieu créateur Ptah et de sa parèdre Sekhmet, lui donnant le rôle de "fils" de la triade. Du fait des interrelations étroites entre la redoutable déesse lionne Sekhmet et la douce Bastet, Nefertoum peut aussi être présenté comme le fils de Bastet. Il intervient également dans le contexte funéraire comme membre du tribunal divin et comme celui qui amène les damnés au lieu d'abattage.
Du fait de ses caractéristiques, Nefertoum est plutôt représenté sur les monuments royaux et les temples et rarement dans les chapelles de particuliers.


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