domingo, 6 de mayo de 2012


 

papiro de Ani.Museo Británico


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L’image d’un corps : la momie dans l’art égyptien
Dans un de ses ouvrages, l’égyptologue E. Brunner-Traut dresse un ensemble de caractéristiques de la culture et de l’art égyptien qu’elle réunit sous le terme d’ « aspective » (par opposition au concept de « perspective ») [voir la note de Anne Lebrun-Nélis sur le système de proportions du corps humain dans l’art égyptien]. Le regard analytique que l’ancien Égyptien portait sur le monde vaut, a fortiori, pour lui-même, percevant dès lors son corps comme une sorte de « poupée articulée » dont l’unité cohérente est due à un médium connectif : le cœur. Tant que la personne est vivante, son corps est unitaire. À sa mort, le corps mort est considéré comme membra disjecta (membres dispersés), état que tente de contrer l’opération de l’embaumement.
 L’ancien Égyptien concevait son être physique et psychique comme issu de nombreuses composantes dont il n’est pas toujours facile d’établir des équivalences avec la culture judéo-chrétienne occidentale. Ainsi il faut noter le ba et le ka, le corps-djet et la dépouille-khat, la momie-sah, l’esprit-akh et l’ombre-shout. [voir à ce sujet notre article du Dr Michèle Broze dans la section "Membres" sur L’ANTHROPOLOGIE EGYPTIENNE OU LES “PARTIES DE LA PERSONNALITE]. La ligne de démarcation de ces composantes ne se fait pas entre corps et âme ou corps et esprit, mais entre un moi « physique » et un moi « social ».
 Le ba est probablement une des composantes les plus fondamentales qui doit se séparer du corps du défunt pour que le défunt-ba s’associe à la vie cyclique éternelle du dieu solaire Râ, traversant le ciel le jour et s’unissant à son corps la nuit, pour se régénérer. Mais s’il est nécessaire de se séparer, il est indispensable pour le ba et pour le corps que ces deux composantes du défunt puissent aussi se réunir.

À la mort de l’individu, le corps devient non seulement un cadavre, mais aussi la première image du mort. Aussi s’efforce-t-on de la préserver par divers procédés, car l’image, plus que la simple image du corps, EST ce corps lui-même (et le mot égyptien djet désigne à la fois le corps et l’image). La meilleure façon de voir comment est traitée cette image, et a fortiori le corps, du défunt, il faut nous tourner vers les représentations des rites funéraires.
Peu de rituels ont été aussi fréquemment et aussi richement illustrés dans l’iconographie égyptienne que celui de l’inhumation et il semble que nous soyons fort bien renseignés à ce sujet. Ce n’est pourtant qu’une apparence, car il s’avère vite que ces nombreux tableaux nous donnent à peine un aperçu de ce qui se passait réellement

Depuis la traversée du fleuve jusqu’au Rituel de l’ouverture de la bouche, la momie change d’apparence au fil des rituels et des étapes de l’embaumement, dans ce qui apparaît comme étant d’une très grande monotonie de prime abord, mais qui recèle de nombreuses variations.
Par ailleurs, si la momie est bien un trait culturel majeur de l’Égypte pharaonique, l’Occident s’est rapidement épris d’une vision « ésotérique » de cette ancienne civilisation, fournissant à son tour sa propre image de la momie.
 Cuelgo alguna de las imágenes que aparecen en el mismo



Caveau de Sennedjem, Deir el-Medineh, 19 ème dynastie, règnes de Sethi 1 er et Ramsès II (vers 1279 ACN)



Vignette du Livre des Morts de Neferrenpet, 19 ème dynastie (vers 1250 ACN), Bruxelles
Cartonnage (détail) de Djed-bastet-iouefankh, époque ptolémaïque, Hildesheim

aquí vemos tres registros con escenas diferentes



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uno de los retratos de el Fayum
Louvre
 
 
 
 
 


estatuilla de ba, dinastía XVIII


mcclungmuseum.utk.edu
 
 

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